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Première photo : ville nocturne.
Cette photo est un paysage de nuit de la ville de Los Angeles.
La photo est prise d'une hauteur, il n'y a pas d'avant plan et on constate que toute l'image est nette : la profondeur de champ est à l'infini.
On remarque aussi de longues traînées rouge et jaune sur la route principale qui correspondent aux feux avants ou arrières des voitures qui l'empruntent.
Lorsque l'on regarde de près la photo, on se rend compte qu'il y a très peu de grain malgré une sous-exposition dans tous les endroits où l'image est sombre. Cela implique à mon avis que photographe utilise un boîtier photo plein format et un chiffre ISO peu élevé, de 200 à 800.
La scène photographiée est un paysage assez éloigné du photographe, prit d'une hauteur, sans avant-plan. Elle s'étale en profondeur, ce qui montre qu'elle n'est pas photographiée au téléobjectif. Je dirais que la focale utilisée doit être comprise entre 28 et 35 mm en plein format.
L'image montre des traînées de lumière qui traversent une ville assez sombre. Les traînées de lumières que laissent les phares des voitures sont la signature d'une pose longue de l'ordre de plusieurs secondes.
Le photographe a donc réalisée sa photo sur un trépied, ou il a posé son appareil quelque part pour le stabiliser, parce qu'on ne distingue aucun flou de bougé : la ville est bien nette.
La focale grand angle couplé à l'éloignement de la mise au point vu qu'il n'y a pas d'avant plan, permettent d'ouvrir le diaphragme sans souci de netteté au niveau de la profondeur de champ.
Pour cette photo prise sur un trépied, si j'avais été le photographe, je me serais servi d'une vitesse d'obturation lente de 2 secondes, à 200 ISO pour avoir une photographie avec le moins de bruit possible, à une ouverture de f/2.8, ceci à une focale comprise entre 24 et 35 mm sur un appareil photo plein format.
Seconde photo : surfeur.
Cette photo de surfeur dans un rouleau a été prise en plein soleil. La lumière ne manque donc pas. Au vu de la faible profondeur de champ que l'on constate, notamment sur l'avant plan flou, mais aussi parce que la photo n'est pas prise en contre plongée, on peut en déduire qu'elle a dû être prise de la plage au téléobjectif.
Nous partirons sur l'idée que le photographe utilise un boîtier APS-C parce que c'est plutôt un avantage pour ce type de photo, avec un coefficient multiplicateur de focale de 1,5 environ par rapport à un boîtier plein format et un profondeur de champ un peu plus importante à focale équivalente.
On remarque aussi que le mouvement du surfeur est figé, mais comme il avance en diagonale vers l’objectif cela ne demande pas une vitesse d’obturation trop importante. Par contre, la vague l’est aussi avec tous ces embruns et là cela induit une vitesse d'obturation rapide, de l'ordre d'1/1000s au minimum.
En ce qui concerne le téléobjectif, en se disant que le photographe est sur la plage à environ 100 mètres de son sujet, on peut imaginer qu'une focale de 300 mm en APS-C soit 450 mm en équivalent plein format, correspondrait bien au cadre de l'image.
La photo n'est pas sujette au flou de bougé, ce qui veut dire que le photographe se sert d'un trépied ou d'un monopode, ou d'une vitesse d'obturation suffisamment rapide pour éviter tout flou de bougé même au 450 mm.
Comme la lumière permet des vitesses de 1/1000s et plus, le pied reste tout a fait dispensable.
Malgré une profondeur de champ assez faible et une distance de mise au point importante, au 450 mm il faut tout de même fermer relativement le diaphragme pour que la profondeur de champ reste suffisante. Je dirais qu'une ouverture de diaphragme de f/8 est un bon compromis entre profondeur de champ et apport de lumière.
En conclusion, j'imagine les réglages suivants pour cette photo : une vitesse d'obturation de 1/2000s à 100 ou 200 ISO avec une ouverture de f/8.
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