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Première photo : course automobile.
Cette photo de course automobile a été prise de nuit sur un circuit auto. Il s’agit du démarrage de la course et la majorité des voitures arrivent en face du photographe, ou de 3/4 face pour les celles de tête.
Pour une voiture de sport arrivant de face à une vitesse relativement modérée parce qu’elle freine pour prendre un virage, une vitesse d’obturation très moyenne entre 1/125s et 1/250s peut suffire.
Mais à la vue des enjoliveurs que l’on aperçoit de 3/4 sur les voitures qui ont amorcé le virage et qui sont presque figés, je pencherais pour une vitesse d’obturation supérieur entre 1/320s et 1/500s.
Avec une vitesse d’obturation de cet ordre et l’éclairage moyen des projecteur sur le circuit, il va falloir ouvrir le diaphragme pour récupérer le plus de lumière possible tout en se préservant tout de même une profondeur de champ suffisante.
La photographie est prise d’une hauteur, à priori des gradins et au vu du tassement modéré mais pas inexistant des perspectives et des différents plans, j’aurais tendance à penser que le photographe se sert d’une focale autour de 100 mm 24x36.
Malgré une distance de mise au point relativement importante, cela induit que l’ouverture ne peut pas être trop grande sous peine de manquer de profondeur de champ, je situerais celle-ci entre f2.8 et f4.
Si je reprend mes hypothèses d’une vitesse d’obturation de 1/320s, d’une ouverture de diaphragme de f/4, je dirais qu’avec l’intensité lumineuse moyenne des projecteurs, la montée en iso devrait se situer autour de 3200.
On voit d’ailleurs sur la photographie un lissage très visible des détails, ce qui va dans le sens d’une montée en ISO importante sans être exagérée.
Je reprends mes hypothèses de réglages : une focale d’environ 100mm, une ouverture de diaphragme de f/4 pour ménager un bon un compromis entre une profondeur de champ suffisante et le passage d’assez de lumière pour ne pas avoir à dépasser les 3200 ISO. Et une vitesse d’obturation de 1/320s seconde pour figer les voitures de course et leur enjoliveurs.
A ce sujet, personnellement je me serais servi d'une vitesse d’obturation inférieure, entre 1/80s et 1/125s pour donner davantage de tonus à l'action, en apportant un flou de bougé sur les automobiles dans le virage et les enjoliveurs qui tournent. De plus cela m'aurait permis d'obtenir une meilleure qualité d'image en baissant mon chiffre ISO.
Seconde photo : surfeur.
Sur cette photo d’un saut à ski en freestyle on remarque aux ombres peu allongées des rochers et au ciel parfaitement bleu que la luminosité doit être très forte avec la réverbération de la neige.
On remarque aussi que l’arrière plan relativement éloigné de l’avant plan reste bien net et que les différents plans ne semblent pas tassés les uns sur les autres. Ceci me laisse à penser que la focale utilisée est plutôt courte, je dirais entre 28 et 35mm en 24x36.
On voit aussi que le mouvement du skieur est parfaitement figé. Pour arriver à ce résultat, il faut au minimum shooter à une vitesse d’obturation de 1/1000s.
Personnellement, vu que la lumière ne manque pas, je shooterai à 100 ISO pour avoir un piqué ainsi qu’une dynamique optimale me permettant de conserver des détails dans les blancs.
Quant à l’ouverture, pour conserver une belle profondeur de champ comme c’est la cas, je pense qu’un diaphragme ouvert a f/8 serait parfait au 28mm, en sachant que la distance de mise au point doit être relativement courte, sans doute de l’ordre de 2 à 4 mètres.
Comme la lumière est intense, j’en profiterais pour monter à 1/2000s de vitesse d’obturation pour parfaitement figer le mouvement et pour éviter que la neige soit surexposée quitte à sous-exposer un peu le ciel.
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